Banderoles de Montcuq sans contrepèterie... Sketch inspiré de la vie locale
Je ne pouvais quand même pas me priver de cette chronique...
Elle ne plaira pas à tout le monde cette chronique !... Mais tant pis pour les agélastes de Montcuq ! Et d'ailleurs...
Oui, l'important, c'est d'en rire !...
Mais oui, je le sais, certain(e)s ont perdu la capacité de rire... Pas vous, j'espère...
Banderoles de Montcuq... Aucune contrepèterie à découvrir.
Mais un sujet culturel et de beauté municipale.
Car on ne peut l'occulter, les affiches scotchées sur des cartons ou palettes, à tous les coins de rue, ça fait Moyen-Age. Et ça peut même devenir dangereux.
Kakémonos et banderoles semblaient être devenus les deux mamelles de la communication de Montcuq. M Le maire nous avait encouragé à pratiquer ainsi.
En vidéo, c'est mieux ?
Mais les banderoles nécessitent une nacelle car les employés communaux semblent ne plus avoir le droit de monter sur une échelle à cette hauteur !
Et cet outil d'élévation doit depuis le 31 juillet 2018 être payé par les associations, le salon du livre en ayant été informé à cette date, de nombreux jours après remise de belles banderoles et des beaux kakémonos.
Car oui, nous avions souhaité informer en beauté.
« Qu'elle est belle ma banderole de Montcuq » chantions-nous en choeur quand nous l'avons reçue du livreur ayant enfin pénétré dans notre rue nouvelle de commune nouvelle malgré son GPS s'obstinant à lui noter qu'elle n'existe pas !
300 euros pour mettre puis démettre la banderole au coeur de Montcuq. Paraît-il ! Ailleurs, qu'au coeur, c'est sûrement le même prix. Nous n'en avons pas les moyens.
Une nacelle coûte moins de 10 000 euros, elle aurait pu être acquise par la municipalité.
Moi, adjoint au maire à la Culture ou aux associations, je l'aurais proposé, argumentant que cette somme serait mieux employée qu'à l'enrichissement de la famille et la société de production de feu Nino Ferrer.
Mais comme vous le savez, ma seule candidature fut présidentielle.
Donc nous n'avons pas de Nacelle.
Et pas de banderoles au coeur de Montcuq. Sans contrepèterie.
Si un employé culbutait d’une échelle de Montcuq en attachant notre banderole, peut-être même la consultante de la dépêche du midi s'intéresserait au salon du livre avec un titre du genre "culbute tragique à Montcuq, une banderole déchirée".
Etonnant, non, se serait exclamé Pierre Desproges si j'étais parvenu à le ressusciter. Mais je ne sais pas ressusciter les morts ni guérir les malades. Sans contrepèterie.
Quant à cette banderole, elle était surement la plus belle de l'histoire de Montcuq, imprimée recto verso avec des figues, une rose et un épouvantail. Nul doute que nos valeureux touristes auraient eu plaisir à se photographier devant, même les 12 venus en souvenir de Nino F. "C'était un chanteur qui avait un fusil".
Alors, souvenez-vous, en 2017, une banderole moins travaillée trônait au coeur de Montcuq, culminait au dessus des touristes.
Et souvenez-vous du Duc de Namur dans sa conférence de presse : "À Montcuq, les banderoles culturelles s'agitent pour préparer notre arrivée." Je précise : sans contrepèterie.
